dimanche 19 juin 2011

Quatre plantes qui soignent vraiment

Rhumatismes, cholestérol, déprime, ménopause… La phytothérapie peut aider à soigner tous ces maux - sans les méfaits des médicaments classiques ! Voici quatre plantes qui ont fait leurs preuves !

Le chrysanthellum anticholestérol !
 Lutter contre le mauvais cholestérol grâce à la phytothérapie ? C’est possible ! D’après plusieurs travaux réalisés par le laboratoire Sicobel dans les années 1980, le chrysanthellum le fait baisser. « C’est un antioxydant majeur et le médicament de toutes les lithiases (calculs) », explique la gynécologue et phytotérapeute Bérengère Arnal-Schnebelen, auteur du livre "Les meilleurs tisanes santé". La plante active la sécrétion biliaire, ce qui facilite la digestion des graisses alimentaires… donc l’élimination du mauvais cholestérol. Pour savoir comment l’utiliser, sous quelle forme (infusion, décoction, gélules…), et vérifier ses contre-indications éventuelles

chrysanthellum americanum
Origine:
Le Chrysanthellum americanum est une grande plante qui est répandue dans les hauts plateaux d'Afrique, mais est originaire d'Amérique du Sud. Les vertus du chrysanthellum ont été découvertes en Europe depuis peu. Sa richesse nutritionnelle en flavonoïdes lui confère une action bénéfique sur le système circulatoire. Il soulage les jambes lourdes et aide à soulager le foie après certains excès alimentaires.
Principes actifs :

Le chrysanthellum americanum contient trois types de flavonoïdes (les maritiméines) : une aurone (la maritimétine), une chalcone (maréine) et deux flavanones (l'ériodictyol et la flavonomaréine), une association assez rare. Elle contient également des saponosides et des dérivés de l'acide caféïque (l'acide chlorogénique, depside de l'acide caféïque et de l'acide quinique).

Utilisation :
Pour son action hépatotrope et stimulante du système digestif
Pour son action vasculotrope
Pour son action anti-lithiasique
Pour son action anti-inflammatoire
Indications:
Insuffisance de la sécrétion biliaire

Intoxications hépatiques d'origines diverses et plus particulièrement éthylique, troubles
digestifs dus aux excès alimentaires et à l'éthylisme, pré-cirrhose, cirrhose compensée, suites hépatiques
Les dysmétabolismes lipo-protéiques
Les lithiases de toutes origines
Les affections rétiniennes ou choroïdiennes d'origine vasculaire
La fragilité et la perméabilité vasculaires
Les entéro-colites

Précautions et effets indésirables :
Diverses recherches de toxicité aiguë et chronique ont été réalisées sur le rat, la souris et le chien, avec des extraits de la plante, à des concentrations différentes : aucune toxicité ni aucune manifestation de mutagénicité n'a pu être mise en évidence. L'extrait est d'une innocuité totale.

Posologie :
1 gélule avant chacun des 3 repas journaliers.


l’harpagophyton contre les rhumatismes
harpagophyton fleur

Même s’il s’agit une pathologie majeure, et même s’ils sont douloureux et fréquents, la phytothérapie soulage efficacement les rhumatismes... L’harpagophyton, plante phare dans cette indication, est utile contre les formes bénignes d’arthrose, les douleurs articulaires légères et les douleurs post-traumatiques (tendinites, foulures…). Cette variété vivace d’origine africaine, également appelée « griffe du diable », contient des actifs, les iridoïdes, connus pour leur propriétés anti-inflammatoires. Pour savoir comment l’utiliser, sous quelle forme (infusion, décoction, gélules…), et vérifier ses contre-indications éventuelles

EFFETS / INDICATIONS

Effets de l'harpagophytum :
Anti-inflammatoire (surtout au niveau du cartilage), protecteur du cartilage, antiphologistique, analgésique.

Remarque : les effets anti-inflammatoires de cette plante apparaissent rapidement mais l'efficacité complète apparaît en général seulement après 3 semaines de traitement.

Indications de l'harpagophytum :
Rhumatismes : arthrose (maladie dégénérative), arthrite, lombalgies, tendinite, goutte, maux de dos.

EFFETS SECONDAIRES / CONTRE-INDICATION / INTERACTIONS
Effets secondaires de l'harpagophytum : complications gastro-intestinales, allergie (parfois de graves allergies), hallucinations (selon une Internaute de Creapharma). Veuillez lire la notice d'emballage et demander conseil à votre spécialiste.

Contre-indication de l'harpagophytum : grossesse et allaitement, ulcères gastro-intestinaux, allergie à cette plante. Veuillez lire la notice d'emballage et demander conseil à votre spécialiste.

Interaction de l'harpagophytum : interaction possible avec certains anti-coagulants et/ou médicaments cardio-vasculaires, veuillez lire la notice d'emballage et demander conseil à votre spécialiste

Du lin contre les troubles de la ménopause

Marre des désagréments de la ménopause (bouffées de chaleur, irritabilité, nervosité…) ? Le lin peut vous apporter son aide ! Certains de ses constituants, les lignanes, sont riches en phyto-oestrogènes qui permettent de rééquilibrer le déficit hormonal chez la femme. « Associé à des phyto-progestagènes (progestérone végétale) présentes dans le gattilier ou l’alchémille, le lin constitue une véritable alternative au Traitement Hormonal Substitutif de la Ménopause (THM/THS) », explique Bérengère Arnal-Schnebelen. Pour savoir comment l’utiliser, sous quelle forme (infusion, décoction, gélules…), et vérifier ses contre-indications éventuelles.

Graines de lin :
La graine de lin est une des sources alimentaires les plus riches en oméga-3 aux vertus anti-inflammatoires. Mais la graine de lin est également la source alimentaire naturelle la plus riche en lignans, un nutriment permettant, entre autres vertus, de doubler la vitesse à laquelle le foie métabolise et élimine les toxines et graisses de l'organisme. Consommez quotidiennement de 1 à 2 c. à table de graines de lin moulues.

Du millepertuis contre la déprime

Coup de blues ? Ne vous jetez pas sur les antidépresseurs (et leurs effets indésirables) ! Il existe une arme contre la dépression légère, passagère : le millepertuis. Longtemps utilisée pour ses propriétés cicatrisantes, puis décriée pendant quelque temps, la plante a finalement été réhabilitée en 2002 par les autorités sanitaires françaises. En Allemagne, elle représente chaque année plus de la moitié des antidépresseurs prescrits ! Pour savoir comment l’utiliser, sous quelle forme (infusion, décoction, gélules…), et vérifier ses éventuelles contre-indications

Uniquement pour les dépressions légères
Attention, le millepertuis ne soigne pas tous les problèmes. Son AMM est précise qu'il peut être prescrit dans les "manifestations dépressives légères et transitoires". Que cachent exactement ces termes ? En fait, la dépression répond à des critères précis, définis dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ou DSM-IV). Neuf symptômes sont décrits, dont au moins cinq doivent exister depuis 2 semaines, et l'un des deux premiers doit obligatoirement être présent :

1 - Humeur dépressive continuelle ;

2 - Perte d'intérêt ou de plaisir pour toute activité ;

3 - Troubles de l'appétit ou changement de poids de 5 % au moins durant le dernier mois ;

4 - Troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie) ;

5 - Agitation ou un ralentissement net ;

6 - Fatigue excessive ;

7 - Sensation de culpabilité inappropriée ;

8 - Difficultés de concentration ;

9 - Des "idées noires" (voire des pensées de mort, de suicide).

C'est en fonction du nombre de critères présents au-delà des cinq requis et du retentissement sur la vie familiale, sociale et professionnelle, que le degré de la dépression (légère, moyenne ou sévère) est défini. Selon les données communiquées par le laboratoire Arkopharma, plus de 15 % de la population française serait concernée par les manifestations légères et transitoires. Et les femmes seraient deux fois plus touchées que les hommes.

Attention aux contre-indications

Même s'il s'agit de phytothérapie, le millepertuis est l'équivalent d'un médicament. Il possède donc des contre-indications et une posologie précise. Ainsi, il est réservé à l'adulte. De plus, il ne doit pas être pris plus de 15 jours consécutifs sans avis médical.

Source (en premier et en gras)


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